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« Nous sommes organisés. Les confessions religieuses vont se mettre pour préparer la réponse à ce que le président de l’Assemblée nationale vient de nous dire », a affirmé Cheik Abdalah Mangala, représentant de la communauté islamique.
Les représentants de l’opposition ont également souhaité qu’il y ait des concertations avant la désignation des leurs délégués.
« Il y aura des rencontres internes au sein de l’opposition pour savoir qui est la personne indiquée avec le profil indiqué pour occuper telle ou telle responsabilité », a déclaré Justin Bitakwira, président du groupe parlementaire UNC.
Pour sa part, le député de la majorité Christophe Lutundula a affirmé qu’au sein de sa composante, « il n’y a pas de note de discordance ».
« La majorité est la composante la plus structurée », a-t-il soutenu, assurant qu’à la limite, « dans 48 heures, nous pouvons être en mesure de présenter » nos délégués.
Les membres de l’actuelle commission électorale avaient attendu dix mois après la promulgation de la loi qui la créait pour être investis. Les composantes n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur les personnalités à proposer.
La nouvelle commission électorale qui doit être investie le 11 juin prochain à l’Assemblée nationale, sera composée de treize membres dont six de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile.
Le bureau de cette institution sera composé de six membres et son président sera issu de la société civile. Le vice-président, le rapporteur-adjoint et le questeur proviendront de la majorité alors que le rapporteur et le questeur- adjoint seront issus de l’opposition politique.
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