RDC : le Premier ministre reconnaît un problème avec le partenariat chinois
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).
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