samedi 18 mai 2013

PATRICK MUKA.NET: Ban Ki-moon nomme le général brésilien Santos Cruz...

PATRICK MUKA.NET: Ban Ki-moon nomme le général brésilien Santos Cruz...: Le lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, commandant des forces de la Monusco. Pht droits tiers. Le Secrétaire g...

PATRICK MUKA.NET: Ban Ki-moon nomme le général brésilien Santos Cruz...

PATRICK MUKA.NET: Ban Ki-moon nomme le général brésilien Santos Cruz...: Le lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, commandant des forces de la Monusco. Pht droits tiers. Le Secrétaire g...

Nord-Kivu: les FARDC ont délogé les miliciens de la localité de Mbuyi



Des soldats congolais au Nord-Kivu le long de la frontière avec le Rwanda. © MONUSCO/Sylvain LiechtiDes soldats congolais au Nord-Kivu le long de la frontière avec le Rwanda. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont délogé, samedi 18 mai, les miliciens des Forces de défense des droits humains (FDDH) du colonel Kasongo des collines Mbuyi et Kashanje vers Mwesso et les Nyatura de Noheri de la localité de Muhongozi à moins de 9 km de la cité de Kitshanga (Nord-Kivu). (Lire la suite…)

Bunia : le journaliste Guylain Chanjabo retrouvé mort dans une rivière



Carte de Bunia en Province OrientaleCarte de Bunia en Province Orientale
Le journaliste Guylain Chanjabo de la Radio Canal Révélation de Bunia a été retrouvé mort ce vendredi 17 mai dans la rivière Ngezi à 5 km du centre-ville. Les personnes qui ont découvert le corps ont alerté le chef du quartier et la police. Une foule de curieux en pleurs s’est attroupée à l’endroit où le corps a été découvert. Le journaliste était porté disparu depuis douze jours. (Lire la suite…)

Grands Lacs : la paix et la stabilité « dépendront des dirigeants de la région »



Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.Radio Okapi/ Ph. John BompengoBan Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, doivent arriver le 22 mai prochain à Kinshasa pour entamer une tournée dans la région des Grands Lacs. Dans un communiqué conjoint publié le jeudi 16 mai, les deux personnalités ont affirmé que c’est principalement des dirigeants de la région que dépendront la paix, la stabilité et la croissance économique. (Lire la suite…)

Ban Ki-moon nomme le général brésilien Santos Cruz commandant des forces de la Monusco



Le lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, commandant des forces de la Monusco. Pht  droits tiers.Le lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, commandant des forces de la Monusco. Pht droits tiers.
Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a annoncé ce vendredi 17 mai la nomination du lieutenant général Carlos Alberto Dos Santos Cruz du Brésil comme commandant des forces de la Mission de stabilisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco). L’officier militaire brésilien succède au général indien Chander Prakash qui a achevé son mandat le 31 Mars 2013. (Lire la suite…)

Bas-Congo : un accident de circulation sur la route Kinshasa-Matadi fait 9 morts



Sur la N1 en route vers Kinshasa, un transporteur de makala tombe en panne. 2010.Sur la N1 en route vers Kinshasa, un transporteur de makala tombe en panne. 2010.
Neuf morts et douze blessés graves, tel est le bilan provisoire de l’accident de circulation qui est survenue samedi 18 mai dans la matinée sur la route nationale numéro 1 sur son axe allant de Kinshasa à Matadi. L’accident a eu lieu au niveau du territoire de Songololo (Bas-Congo), selon l’administrateur de territoire. Un véhicule poids lourds en provenance de Matadi s’est renversé sur cette route. L’excès de vitesse serait la cause de cet accident, selon les premiers éléments d’enquête.  (Lire la suite…)

Katanga: retour à Lubumbashi de 30 enfants de la milice Bakata katanga



Des miliciens du groupe Bakata Katanga lors de leur reddition au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. KabenaDes miliciens du groupe Bakata Katanga lors de leur reddition au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. Kabena
Trente enfants de la milice Bakata Katanga qui avaient fait incursion à Lubumbashi le 23 mars dernier, sont rentrés vendredi 17 mai dans la ville. Ces mineurs ont été accueillis par la section protection de l’enfance de l’Unicef, puis ils ont été remis à l’ONG Réconfort pour leur réinsertion. (Lire la suite…)

Katanga: 3 morts dans un accident de circulation sur la route Lubumbashi-Kasumbalesa



Accident de circulation sur l’avenue Kasa Vubu  dans la commune de Bandalungwa le 10/04/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John BompengoAccident de circulation sur l’avenue Kasa Vubu dans la commune de Bandalungwa le 10/04/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Trois personnes ont trouvé la mort et quatre autres ont disparu, vendredi 17 mai, au cours d’un accident de circulation survenu au niveau du village Kashamata à une dizaine de km de Lubumbashi (Katanga). Selon des témoins, un véhicule est entré en collision avec une moto au niveau d’une courbure qui mène vers le pont jeté sur la rivière Kafubu. (Lire la suite…)

Mbuji-Mayi: Surpeuplée la prison centrale héberge 850 personnes



Un détenu à la prison Munzenze de Goma.Un détenu à la prison Munzenze de Goma.
La prison centrale de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) est surpeuplée. Conçue pour héberger 150 détenus, elle en compte à ce jour 850. 150 pensionnaires sont confinés dans une cellule de moins de 50 m. Le désengorgement de cette prison est au centre des discussions entre les autorités politiques, administratives et judiciaires. (Lire la suite…)

jeudi 16 mai 2013

Nord Kivu : 5 groupes armés créés en une année à Kitshanga



Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009
Au moins cinq nouveaux groupes armés nationaux ont été créés en l’espace d’une année à Bashali aux environs de la cité de Kitshanga dans le territoire de Masisi. Ces groupes contrôlent chacun deux ou trois villages. Les principaux groupes créés au cours de la dernière année sont : Nyatura Noheri
Nyatura Ngwiti
Nyatura Kipema
Les M26
Les forces des patriotes congolais (FPC).
Les affrontements survenus entre ces groupes ont entrainé des pillages, plusieurs violations des droits humains, ainsi que le déplacement massif des populations vers des camps.
L’armée régulière déployée sur l’axe principal Sake-Kitshanga ne sécurise que les villages situés sur ce parcours.
«Jamais un groupe armé ne se forme en un seul jour. La plupart de ces groupes naissent sous nos yeux avec quatre ou cinq hommes et quelques armes. Et au fil des semaines, ils grandissent en nombre, se procurent des armes et deviennent incontrôlables», indique un notable. Selon lui, ces groupes bénéficient de l’appui de certains hommes politiques.
La population se demande pourquoi le gouvernement attend que ces groupes s’implantent durablement avant de commencer à chercher des stratégies pour les combattre.
Les agents de la chefferie des Bashali expliquent que les autorités provinciales sont souvent informées de la naissance de ces  groupes. « C’est lorsque ces hommes armés commencent à tuer la population et à piller ses biens que l’autorité se sent concernée », se plaignent-ils.
Les notables de Kitshanga demandent au gouvernement de prendre les dispositions pour mettre fin à cette situation.

Lubumbashi: la RVA appelle les compagnies étrangères à reprendre les trafics à l’aéroport de Luano



Une vue de l'aéroport de Luano ce 01/07/2011 à Lubumbashi. Radio Okapi/ Ph. John BompengoUne vue de l'aéroport de Luano ce 01/07/2011 à Lubumbashi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La Régie des voies aériennes (RVA) a demandé, mercredi 15 mai, aux compagnies étrangères de reprendre leurs trafics en attendant le début des travaux de réhabilitation de la piste de l’aéroport de Lubumbashi. Ces compagnies avaient suspendu leurs activités parce que cette régie avait annoncé le début des travaux de balisage pour mardi. (Lire la suite…)

RDC : Ocha se désengage à l’Equateur



La sécurité alimentaire en RDC: état des lieux et réponses, café de Presse organisé par OCHA Kinshasa/RDC. Le 23/02/2012, Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGALa sécurité alimentaire en RDC: état des lieux et réponses, café de Presse organisé par OCHA Kinshasa/RDC. Le 23/02/2012, Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA
Le Bureau de coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha) a annoncé mardi 14 mai, son désengagement de la province de l’Equateur. Selon Joseph Inganji, chef du bureau adjoint d’Ocha en RDC, ce retrait se justifie par le fait que la province est passée de la phase des urgences à celle des projets de développement durable. Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies ce mercredi à Kinshasa, le porte-parole d’Ocha, Sylvestre Ntumba Mudingayi, a affirmé que d’autres acteurs pourront faire face à ces problèmes de développement que connaît actuellement l’Equateur. (Lire la suite…)

Lubumbashi: 3 militaires comparaissent pour détournement des munitions



Une vue de la salle d'audience du tribunal militaire ce 29/04/2011 à Kinshasa,  dont au fond les juges du seant et en avant plan, les prévenus lors du procès des presumés insurgés Eniele. Ph John Bompengo/ Radio OkapiUne vue de la salle d'audience du tribunal militaire ce 29/04/2011 à Kinshasa, dont au fond les juges du seant et en avant plan, les prévenus lors du procès des presumés insurgés Eniele. Ph John Bompengo/ Radio Okapi
Trois soldats des Forces armées de la RDC (FARDC) comparaissent, depuis mardi 14 mai, en audience foraine au siège de l’Etat-major de la 6e région militaire, à Lubumbashi (Katanga). (Lire la suite…)

Nord-Kivu : polémique au sujet des auteurs de l’attaque contre la ville de Beni


Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.
Le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC à Beni, colonel Richard Bisamaza, accuse le Mouvement pour la restauration de la démocratie au Congo (MRDC) d’avoir attaqué ce mercredi 15 mai dans la matinée la ville de Beni. Le chef de cette milice, le général autoproclamé Hilaire Kombi, rejette cette accusation, attribuant l’offensive à un autre groupe armé. Cette attaque a fait 36 morts dont 4 militaires congolais et 32 miliciens, selon le colonel Richard Bisamaza. D’autres sources parlent plutôt de 17 militaires tués. (Lire la suite…)

RDC: les députés interpellent le ministre de l’Intérieur sur l’insécurité au Nord-Kivu



Richard Muyej, ministre congolais de l'Intérieur à Goma (Photo Jonathan Lorrillard)Richard Muyej, ministre congolais de l'Intérieur à Goma (Photo Jonathan Lorrillard)
Le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej, a été interpelé mercredi 15 mai à l’Assemblée nationale sur l’insécurité récurrente qui prévaut au Nord-Kivu notamment à Goma et ses environs. Il a assuré que le gouvernement met tout en œuvre pour combattre l’insécurité dans cette partie du pays et libérer les personnes prises en otage par des groupes armés.  (Lire la suite…)

Equateur : une association veut des débats contradictoires entre candidats gouverneurs



Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l'Equateur (RDC) .Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l'Equateur (RDC) .
L’association Grand Equateur s’engage à organiser des débats contradictoires, en présence des députés provinciaux, entre les vingt-cinq candidats au poste de gouverneur de la province de l’Equateur. Le président provisoire de cette association, l’abbé Bagaza, l’a annoncé mardi 14 mai à l’issue d’une réunion de conscientisation de ces candidats organisée à Kinshasa. Selon lui, l’objectif est d’élire un gouverneur qui soit le moins contesté possible. (Lire la suite…)

Equateur : une association veut des débats contradictoires entre candidats gouverneurs



Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l'Equateur (RDC) .Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l'Equateur (RDC) .
L’association Grand Equateur s’engage à organiser des débats contradictoires, en présence des députés provinciaux, entre les vingt-cinq candidats au poste de gouverneur de la province de l’Equateur. Le président provisoire de cette association, l’abbé Bagaza, l’a annoncé mardi 14 mai à l’issue d’une réunion de conscientisation de ces candidats organisée à Kinshasa. Selon lui, l’objectif est d’élire un gouverneur qui soit le moins contesté possible. (Lire la suite…)

RDC : Louis Koyagialo assigné en justice dans l’affaire du « massacre de Lubumbashi »



Louis Koyagialo. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLouis Koyagialo. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le secrétaire exécutif adjoint de la Majorité présidentielle (MP) a été assigné en justice par les parents de l’étudiant Ilombe Ilombe. Ce dernier est décédé près avoir reçu des coups sur lui sur le campus de l’Université de Lubumbashi dans ce qui est connu comme étant le « massacre de Lubumbashi » en 1990. Louis Koyagialo, candidat au poste de gouverneur de l’Equateur, exerçait les fonctions de gouverneur du Katanga lors du déroulement des faits. (Lire la suite…)

Kinshasa : le gouvernement veut instituer le contrôle technique obligatoire des véhicules



Des taxis bus de marque Mercedes pour le transport en commun  sur le boulevard du 30 juin le 20/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes taxis bus de marque Mercedes pour le transport en commun sur le boulevard du 30 juin le 20/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a inspecté mercredi 15 mai plusieurs sociétés offrant des services de contrôle technique sur les véhicules motorisés à Kinshasa. Selon l’hôtel de ville, il s’agissait, pour le gouverneur, de se rendre compte de leurs capacités et efficacités, en prévision d’une opération de contrôle technique obligatoire de tous les engins roulants qu’il prévoit de lancer à Kinshasa. (Lire la suite…)

mercredi 8 mai 2013

Le Burundi très impliqué dans la recherche des solutions au conflit en RDC


BUJUMBURA -- Le Burundi est très impliqué dans la recherche des solutions durables au conflit armé dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), notamment dans la province du Nord-Kivu, a déclaré le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure, mardi à Bujumbura.

Au cours d'une conférence de presse, M. Kavakure a affirmé que le gouvernement burundais est favorable à la mise à la disposition de toutes les infrastructures disponibles, dont celles de l' aéroport International de Bujumbura à l'ONU pour le déploiement de la brigade spéciale d'intervention de l'ONU, au cas où celle-ci lui sollicite pour un tel besoin.

"Ce conflit qui sévit en RDC est à nos portes. Et si jamais il s'étendait, il pourrait avoir des conséquences néfastes pour notre pays, pour notre développement. C'est d'abord donc pour l'intérêt de la paix et pour la cause de la paix. Et je pense que comme dividendes, c'est extrêmement important et nous ne faisons pas d' autres spéculations", a insisté le chef de la diplomatie burundaise.

Le Burundi s'est mis à la disposition de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) pour beaucoup d'aspects depuis longtemps, a rappelé M. Kavakure, ajoutant que son pays abrite le siège du secrétariat exécutif de la CIRGL ainsi que celui de l'envoyé spécial de l'Union Africaine (UA) pour la région des Grands Lacs.

Par ailleurs, a-t-il affirmé, la récente nomination de l' envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies, Mme Mary Robinson, constitue une avancée importante pour accélérer le processus de mise en place de la brigade spéciale d' intervention de la Mission des Nations Unies en RDC.

Fin mars, le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé la création de cette force de combat chargée de mener des opérations offensives ciblées contre les groupes d'insurgés dans l'est de la RDC.

© Copyright Xinhuanet

Mary Robinson rend compte de sa tournée dans les Grands Lacs au conseil de sécurité


Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs le 28/04/2013 à Kinshasa, lors d’un point de presse au ministère des Affaires Etrangères. Radio Okapi/Ph. John BompengoMary Robinson, l’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs le 28/04/2013 à Kinshasa, lors d’un point de presse au ministère des Affaires Etrangères. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’envoyée spéciale de l’Onu, Mary Robinson a exprimé, lundi 6 mai, son engagement d’amener les leaders et gouvernements de la région des Grands lacs à construire la paix et de traduire leur engagement en plan et action tangibles. Elle rendait compte de sa première mission de neuf jours dans la région devant le Conseil de sécurité de l’Onu par vidéoconférence à partir de Dublin, en Irlande. (Lire la suite…)

Province Orientale: 22 villages accèdent à l’eau potable à Isangi et Bafwasende



Bagare autour d'un puits d'eauBagare autour d'un puits d'eau
Les habitants de vingt-deux villages  des territoires d’Isangi et Bafwasende (Province Orientale) ont accès à l’eau potable et pratiquent les règles d’hygiène pour se protéger contre les maladies d’origine hydrique. Le chef du bureau provincial du Fond des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Etienne Mangaiko, l’a déclaré mardi 7 mai, après une mission d’évaluation du programme écoles et villages assainis exécuté par cette agence des Nations unies dans ces territoires. Il a annoncé l’extension de ce programme dans plus de cinq cents villages et quatre-vingt dix écoles des districts de la Tshopo et du Bas-Uele d’ici à 2017. (Lire la suite…)

CENI : 7 jours pour proposer des candidats !


C’est la course contre la montre à l’Assemblée Nationale. Après la rencontre avec les présidents des groupes parlementaires lundi dernier, Aubin Minaku a rationnalisé sa démarche, en recevant hier, mardi 7 mai 2013, les groupes politiques concernés par la désignation des membres à la CENI ainsi que les confessions religieuses de la Société Civile. Ainsi, des délégations de l’Udps et Alliés, MLC et Alliés, UNC et Alliés ainsi que les Libéraux ont échangé avec le Bureau de la Représentation nationale. De cette rencontre, il a été énoncé quelques principes. A savoir que chaque groupe devra proposer trois noms pour chaque poste à pourvoir. Un délai de 7 jours a été donné aux groupes concernés par cette désignation, pour se mettre en ordre. Certains membres de l’opposition ont attiré l’attention du Bureau, en sa qualité d’arbitre, de ne surtout pas opérer un choix multiple sur les candidats proposés, mais de travailler en concertation avec ceux qui vont désigner leurs délégués à la CENI. Fort de son rôle d’arbitre tel que stipulé sur pied des articles 53 et 53 bis de la nouvelle loi organique, le Bureau de l’Assemblée Nationale entend liquider, dans le délai, le délicat dossier de la mise en place de la nouvelle Centrale Electorale. En effet, après la rencontre avec les présidents de 13 groupes parlementaires, Aubin Minaku a davantage rationalisé sa démarche, ce mardi 7 mai 2013, en recevant les trois composantes concernées par la désignation de nouveaux membres de la CENI. Si le lundi 6 mai, les consultations ont concerné les politiques, exclusivement, Majorité et Opposition (parlementaires), hier, la société civile y a été associée. Mais pas dans toutes ses facettes tel que défini dans la nouvelle loi modifiant la loi n°10/013. Il s’est agit principalement de la branche confessions religieuses de laquelle sera issu le Président du Bureau de la prochaine CENI.

Foot-RDC: Moïse Katumbi suspend le comité sportif de Mazembe



Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga le 9/11/2009 dans son bureau officiel à Lubumbashi. Radio Okapi/Ph. John BompengoMoïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga le 9/11/2009 dans son bureau officiel à Lubumbashi. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le président du Tout Puissant Mazembe, Moïse Katumbi, a annoncé ce mardi 7 mai la suspension du comité sportif de son club, quarante-huit heures après son élimination des huitièmes de finale de la Ligue des champions de la Caf. Lamine N’Diaye, l’entraîneur de l’équipe, qui avait présenté sa démission au lendemain de l’élimination, est nommé directeur technique. « Le coach Lamine va rester à la direction technique. Il sera le directeur technique de l’équipe. Il nous manquait un bon directeur technique », a déclaré Moïse Katumbi au cours de l’entraînement de ce mardi.
Pamphile Mihayo, David Mwakasu, Florian Mulot et Mandiaty Fall ont été désignés pour diriger l’équipe « en attendant un nouvel entraîneur ».
Eliminé de la Ligue des champions par Orlando Pirates, Mazembe doit se préparer pour le tour de cadrage de la Coupe de la Confédération. Pour accéder aux quarts de finale de cette compétition, le club de Lubumbashi doit de se défaire de Liga Muculmana de Maputo qu’il va recevoir le dimanche 19 mai prochain. Aux huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération, le club mozambicain avait barré la route aux Marocains de Widdad de Casablanca.

Foot-RDC: Moïse Katumbi suspend le comité sportif de Mazembe

publié il y a 16 heures, 36 minutes, | Denière mise à jour le 8 mai, 2013 à 8:08 | sous Katanga, Sport. Mots clés: , ,

Moïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga le 9/11/2009 dans son bureau officiel à Lubumbashi. Radio Okapi/Ph. John BompengoMoïse Katumbi, gouverneur de la province du Katanga le 9/11/2009 dans son bureau officiel à Lubumbashi. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le président du Tout Puissant Mazembe, Moïse Katumbi, a annoncé ce mardi 7 mai la suspension du comité sportif de son club, quarante-huit heures après son élimination des huitièmes de finale de la Ligue des champions de la Caf. Lamine N’Diaye, l’entraîneur de l’équipe, qui avait présenté sa démission au lendemain de l’élimination, est nommé directeur technique. « Le coach Lamine va rester à la direction technique. Il sera le directeur technique de l’équipe. Il nous manquait un bon directeur technique », a déclaré Moïse Katumbi au cours de l’entraînement de ce mardi.
Pamphile Mihayo, David Mwakasu, Florian Mulot et Mandiaty Fall ont été désignés pour diriger l’équipe « en attendant un nouvel entraîneur ».
Eliminé de la Ligue des champions par Orlando Pirates, Mazembe doit se préparer pour le tour de cadrage de la Coupe de la Confédération. Pour accéder aux quarts de finale de cette compétition, le club de Lubumbashi doit de se défaire de Liga Muculmana de Maputo qu’il va recevoir le dimanche 19 mai prochain. Aux huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération, le club mozambicain avait barré la route aux Marocains de Widdad de Casablanca.

RDC: les députés interrogent Raymond Tshibanda sur les pourparlers de Kampala



Raymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoRaymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Invité à l’Assemblée nationale pour répondre à une question orale sur le bien-fondé de l’accord de paix d’Addis-Abeba, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a également été interrogé ce mardi 7 mai au sujet des pourparlers de Kampala. Le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), qui occupent plusieurs localités du Nord-Kivu depuis un an, sont en pourparlers dans la capitale ougandaise depuis le mois de décembre dernier. Pour le chef de la diplomatie congolaise, les discussions de Kampala ont permis au gouvernement congolais d’évaluer les revendications du M23 qui, selon lui, « avaient déjà été balayées pour la plupart ».
Mais les députés sont partagés sur l’utilité de ces pourparlers qui avaient été interrompus suite aux dissensions observées en mars dernier au sein du M23. Les délégués du gouvernement et du M23 ont pourtant regagné Kampala début avril pour finaliser un accord. Mais le dialogue n’a toujours pas repris.
Pour François Nzekuye de la majorité, les pourparlers de Kampala ont permis d’enlever aux rebelles tout prétexte de recours aux armes.
« On est arrivé à leur démontrer clairement qu’ils n’ont pas de raison de prendre des armes. Si le M23 avait des revendications qui étaient considérées comme valables par tout le monde, on ne le considérerait pas comme mouvement terroriste, ni comme une force négative », a-t-il expliqué.
De son côté, le député de l’opposition, Clément Kanku, a estimé que ces négociations sont « une perte de temps », affirmant qu’elles ont « légitimé le M23 ».
« Nous n’avons jamais compris que c’est le même gouvernement qui refusait de négocier avec  la fiction [mais] qui voulait parler avec les vrais commanditaires aujourd’hui se rabatte sur la fameuse fiction pour aller négocier », a-t-il indiqué, faisant allusion au porte-parole du gouvernement qui qualifiait le M23 de « fiction ».
Le M23 revendique la pleine application de l’accord du 23 mars signé entre le gouvernement et l’ex-rébellion du CNDP d’où viennent les chefs militaires du M23. La RDC, l’Onu et les ONG accusent le Rwanda de soutenir cette rébellion. Ce que nie ce pays.
Le ministre des Affaires étrangères congolais doit revenir à l’Assemblée nationale ce mercredi 8 mai pour répondre aux questions des députés.

RDC: le gouvernement a économisé 5 millions USD grâce à la bancarisation de la paie des fonctionnaires



Des agents et fonctionnaires de l’Etat attendant la paie du mois devant une banque à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes agents et fonctionnaires de l’Etat attendant la paie du mois devant une banque à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La bancarisation de la paie des fonctionnaires de l’Etat a permis à l’Etat congolais d’économiser 5 millions de dollars américains et de déceler trois mille cinq cents fonctionnaires fictifs. C’est ce qu’a déclaré, mardi 7 mai, le Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo invité à l’émission Parole aux auditeurs sur Radio Okapi pour défendre le bilan de l’action de son gouvernement. Selon le chef du gouvernement, la bancarisation de la paie des agents de l’Etat a permis d’éviter que l’argent public soit détourné par « certains réseaux qui étaient montés » pour cette fin.
Citant notamment le directeur de l’administration publique, Matata Ponyo a annoncé que les personnes qui étaient impliquées dans le détournement de cet argent ont été mises à la disposition de la justice.
Le Premier ministre s’est également félicité des retombées de l’entrée en application en janvier 2012 de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui, à l’en croire, a permis un accroissement de plus de 30 % du budget national.
« La mise en place de la TVA a permis d’accroître significativement les recettes de l’Etat. Vous n’avez qu’à vous rendre compte en parcourant le budget tel qu’exécuté fin 2012, les recettes publiques se sont accrues de plus de 30% au terme de l’exercice 2012 et ceci en terme réel », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a affirmé que mille trois cents emplois ont été créés depuis son entrée en fonction, il y a une année.

RDC: les composantes de la nouvelle commission électorale ont 7 jours pour désigner leurs délégués


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Des membres du bureau de la Ceni le 19/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes membres du bureau de la Ceni le 19/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La majorité, l’opposition et la société civile, trois composantes de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni), disposent de sept jours pour désigner leurs délégués. Leurs représentants ont été reçus ce mardi 7 mai par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Les composantes devront proposer trois noms pour chaque poste qui leur est attribué. Cette disposition permettrait au bureau de l’Assemblée nationale de veiller notamment à la représentation des femmes et des provinces du pays au sein de la future commission électorale. Aubin Minaku a d’abord reçu les représentants des confessions religieuses qui ont promis de se concerter pour désigner leurs délégués.
« Nous sommes organisés. Les confessions religieuses vont se mettre pour préparer la réponse à ce que le président de l’Assemblée nationale vient de nous dire », a affirmé Cheik Abdalah Mangala, représentant de la communauté islamique.
Les représentants de l’opposition ont également souhaité qu’il y ait des concertations avant la désignation des leurs délégués.
« Il y aura des rencontres internes au sein de l’opposition pour savoir qui est la personne indiquée avec le profil indiqué pour occuper telle ou telle responsabilité », a déclaré Justin Bitakwira, président du groupe parlementaire UNC.
Pour sa part, le député de la majorité Christophe Lutundula a affirmé qu’au sein de sa composante, « il n’y a pas de note de discordance ».
« La majorité est la composante la plus structurée », a-t-il soutenu, assurant qu’à la limite, « dans 48 heures, nous pouvons être en mesure de présenter » nos délégués.
Les membres de l’actuelle commission électorale avaient attendu dix mois après la promulgation de la loi qui la créait pour être investis. Les composantes n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur les personnalités à proposer.
La nouvelle commission électorale qui doit être investie le 11 juin prochain à l’Assemblée nationale, sera composée de treize membres dont six de la majorité, quatre de l’opposition et trois de la société civile.
Le bureau de cette institution sera composé de six membres et son président sera issu de la société civile. Le vice-président, le rapporteur-adjoint et le questeur proviendront de la majorité alors que le rapporteur et le questeur- adjoint seront issus de l’opposition politique.

RDC : un casque bleu pakistanais tué au Sud-Kivu



Les casques bleus protégeant la zone de Munigi. Photo Monusco/Jonathan LorillardLes casques bleus protégeant la zone de Munigi. Photo Monusco/Jonathan Lorillard
Un casque bleu pakistanais a été tué mardi 7 mai dans une attaque contre un convoi de la Monusco au Sud-Kivu. Dans un communiqué publié le même jour, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Martin Nesirky a indiqué qu’un convoi militaire des casques bleus a été attaqué par « des assaillants non identifiés ». Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a “condamné dans les termes les plus forts” cette attaque et “rappelé que les attaques contre les Casques bleus constituent un crime de guerre passible de poursuites devant la Cour pénale internationale”.
Il a “demandé au gouvernement de la RDC de traduire les auteurs de ce crime en justice”, a ajouté M. Nesirky.

RDC : le Premier ministre reconnaît un problème avec le partenariat chinois publié il y a 51 minutes, | Denière mise à jour le 8 mai, 2013 à 11:49 | sous Actualité, National. Mots clés: Chine, Matata, Partenariat, ponyo, RDC Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème à examiner en profondeur avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs affirment que la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC, se serait rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué une «question qui nécessite un examen en profondeur». «Comme vous le savez, il y a beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement. Disons que c’est une question d’actualité, nous continuions à y travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons une réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre. Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods. En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI. Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga. Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise. Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).

RDC : le Premier ministre reconnaît un problème avec le partenariat chinois



Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème à examiner en profondeur avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs affirment que la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC, se serait rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué une «question qui nécessite un examen en profondeur». «Comme vous le savez, il y a beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement. Disons que c’est une question d’actualité, nous continuions à y travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons une réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre.
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).


Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème à examiner en profondeur avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs affirment que la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les travaux de construction des entreprises chinoises en RDC, se serait rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué une «question qui nécessite un examen en profondeur». «Comme vous le savez, il y a beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement. Disons que c’est une question d’actualité, nous continuions à y travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons une réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre.
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme (44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).

RDC: au moins 27 groupes armés sont actifs au Nord-Kivu




Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.
La province du Nord-Kivu dans l’Est de la RDC compte plus de 27 groupes armés. Le ministre provincial de l’Administration du territoire et des Affaires coutumières du Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi, a donné ces chiffres mardi 7 mai à l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu où il répondait à une question orale. Valérien Mbalutwirandi a accusé ces groupes armés notamment le M23, les FDLR, les ADF-Nalu, les militaires incontrôlés et la police parallèle de créer l’insécurité au Nord-Kivu.
Le ministre a indiqué que l’activisme de ces groupes armés empêche même les autorités du Nord-Kivu d’avoir le contrôle sur plusieurs secteurs du territoire provincial.
Il a tout de même qualifié la situation sécuritaire générale de relativement calme au Nord-Kivu.
Ce que contestent de nombreux députés provinciaux qui font une analyse contraire de la situation sécuritaire de la province.
Le député Mutuhule Moro Moro, auteur de la question orale, n’est pas satisfait des réponses apportées par le ministre.
«Nous nous ne sommes pas satisfaits parce qu’il y a une insécurité généralisée dans la province du Nord-Kivu. On dénonce des cas d’insécurité même dans la partie contrôlée par le gouvernement. Il n’y a pas lieu de dire qu’il y a accalmie relative», a-t-il déclaré.
Une dizaine de députés provinciaux ont posé d’autres questions sur la problématique sécuritaire et sur la défaillance du réseau routier au Nord-Kivu.
La semaine prochaine, le ministre Valérien Mbalutwirandi sera de nouveau devant l’Assemblée provinciale pour continuer de répondre aux questions des députés.

jeudi 2 mai 2013

Sud-Kivu: 600 déplacés de guerre en difficulté à Minova




Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.
Des déplacés de Mugunga au Nord-Kivu lors de la visite des diplomates africains, 24/02/2011.
Les autorités locales et les activistes des droits de l’homme demandent au gouvernement et aux humanitaires d’apporter une assistance en vivres et non vivres à six cents déplacés de guerre, en localité de Shanje, à 115 km au Nord-Ouest de Bukavu (Sud-Kivu). Ils ont fait leur demande dans une plainte déposée, ce jeudi 2 mai, à la coordination provinciale d’Ocha au Sud-Kivu.