RDC : le Premier ministre reconnaît un problème avec le partenariat chinois
Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les
antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème à examiner en profondeur
avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs
affirment que la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les
travaux de construction des entreprises chinoises en RDC, se serait
rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué
une «question qui nécessite un examen en profondeur».
«
Comme vous le savez, il y a
beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous.
Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec
la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement.
Disons que c’est une question d’actualité, nous continuions à y
travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons une
réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre.
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se
serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les
contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie
opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton
Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine
contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat
aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du
programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque
chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses
parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat
congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du
consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et
cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la
base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets
d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment
pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la
construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme
(44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135
millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).
Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les
antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème à examiner en profondeur
avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs
affirment que la banque chinoise, China Exim Bank, qui finance les
travaux de construction des entreprises chinoises en RDC, se serait
rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué
une «question qui nécessite un examen en profondeur».
«
Comme vous le savez, il y a
beaucoup d’entreprises qui sont sur place et qui travaillent avec nous.
Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec
la Chine et celles qui travaillent avec le financement du gouvernement.
Disons que c’est une question d’actualité, nous continuions à y
travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons une
réponse beaucoup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre.
Selon des informations parvenues à radio Okapi, la China Exim Bank se
serait rétractée à cause du risque que comportent désormais les
contrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie
opérée en 2008 suite à des recommandations des institutions de Bretton
Woods.
En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir ses mines à la Chine
contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat
aurait changé d’avis sous la pression de la Banque mondiale et du FMI.
Selon une source proche du bureau de coordination et de suivi du
programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque
chinoise exige désormais que le gouvernement congolais lui cède ses
parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etat
congolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% du
consortium chinois. Elle possède deux gisements riches en cuivre et
cobalt de Dikulwe et Mashamba au Katanga.
Le refus du gouvernement congolais de céder ses parts serait à la
base du ralentissement du décaissement des fonds par la banque chinoise.
Sur les trois milliards de dollars américains destinés aux projets
d’infrastructures, seulement 468 millions seraient décaissés, notamment
pour la construction de l’hôpital du cinquantenaire (100 millions), la
construction du boulevard du 30 juin (54 millions), l’avenue du tourisme
(44 millions), le tronçon de route entre Lubumbashi et Kasomeno (135
millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions).