jeudi 11 avril 2013

ESU: les enseignant manifestent pour reclamer l'amélioration des salaires




Marche de protestation de scientifiques de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique le 10/04/2013 à Kinshasa, exigeant l’augmentation de salaire et la mécanisation des assistants. Radio Okapi/Ph. John BompengoMarche de protestation de scientifiques de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique le 10/04/2013 à Kinshasa, exigeant l’augmentation de salaire et la mécanisation des assistants. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des centaines d’enseignants et chercheurs, membres du collectif de syndicats et associations des enseignants du corps scientifique (CSAC-RDC) sont descendus dans la rue mercredi 10 avril à Kinshasa pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions salariales. Ils exigent au gouvernement «la moitié du salaire d’un professeur ordinaire » pour l’assistant nouvellement engagé. Le salaire d’un professeur oscille entre 2 086 et 2 207 dollars américains alors que le chef de travaux et les assistants ont un salaire qui varie entre 500 et 229 dollars américains. Plus de deux cents assistants et chefs de travaux se sont retrouvés dans l’enceinte de l’Académie de beaux arts dans la matinée pour se diriger vers la primature (NDLR: bureau du travail du Premier ministre).
Parmi les manifestants, des assistants venus des institutions et universités publiques telles que l’Université de Kinshasa (Unikin), l’Université pédagogique nationale (UPN), l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic), l’Académie de beaux arts, etc.
Rameaux en mains, banderoles et autres écriteaux, les assistants et chef de travaux ont pris la direction de la primature pour rencontrer le Premier ministre Matata Ponyo. Sur les banderoles et autres calicots, on pouvait lire: «Abas les écarts», «Non à l’injustice» ou encore «Travail= rémunération juste».
Le président du collectif, Godefroid Sinzidi, explique la raison de leur décision de rencontrer le Premier ministre Matata Ponyo, au lieu de voir leur ministre de tutelle.

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