samedi 20 avril 2013

La RDC suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives


Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)
La RDC a été suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), organisation qui promeut la transparence des revenus dans les secteurs minier et pétrolier. Dans un communiqué publié le jeudi 18 avril sur son site Internet, le Conseil d’administration de l’ITIE dit relever « un défaut d’exhaustivité » et juge insuffisante la «qualité des données» dans les rapports transmis. Selon la méthodologie décrite par l’ITIE sur son site internet, les entreprises minières publient les paiements qu’elles effectuent et les gouvernements font connaître les revenus qu’ils reçoivent dans un rapport. Ce processus est censé permettre une vérification indépendante des taxes et impôts perçus afin d’assurer la transparence des paiements issus de l’exploitation des ressources naturelles.
Dans son communiqué, l’ITIE dit relever toutefois « des progrès importants pour l’amélioration de la transparence et de la recevabilité avaient été accomplis ces cinq dernières années ».
La suspension d’un an sera levée si l’organisation estime que la RDC a mené à bien les « mesures correctives » demandées, indique encore le document. Mais « si la suspension reste en vigueur plus d’un an, c’est-à-dire au-delà du 17 avril 2014, le Conseil d’administration envisagera de radier » le pays, ajoute le communiqué.
En dehors de la RDC, cinq autres pays ont été suspendus:
  • la Sierra Leone
  • le Yémen
  • Madagascar
  • la Mauritanie
  • la Centrafrique
Cette suspension temporaire de la RDC intervient quelques jours après les déclarations du coordonnateur national de l’ITIE, Jérémy Mack Dumba, qui a fait état le week-end dernier de 88 millions de dollars américains payés par les entreprises minières du Katanga en 2010 au titre de redevances mais qui n’ont pas été versés au trésor public.
A l’en croire, la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) n’est pas en mesure de démontrer que cette somme a réellement été versée dans les caisses de l’Etat.
En 2008, l’ITIE avait déjà fait état d’une probable exclusion de la RDC, reprochant au pays de n’avoir fourni aucun rapport sur la transparence dans l’industrie extractive en trois ans. L’organisation avait notamment pointé une législation inadaptée qui bloque son fonctionnement, et ne crée pas de structure décentrée pour les provinces.
Mais depuis, trois rapports ITIE ont été publiés, selon le site Internet de cette organisation. Le tout premier, publié en mars 2010, portait sur l’année 2007. L’autre a été publié en mars 2012 et porte sur la période 2008-2009. Enfin, ITIE/RDC a divulgué en janvier 2013 un autre rapport portant sur les données de 2010.
L’ITIE est un processus à travers lequel les parties prenantes mettent à disposition des populations, à travers la rédaction des rapports périodiques réalisés par des consultants indépendants, les revenus et les recettes de l’État issus de l’exploitation des ressources minières et pétrolières tels que les redevances, les impôts, les bonus de signature, les bonus de production, les royalties, les dividendes et les taxes diverses. Elle a été lancée en 2002 par le Premier ministre britannique Tony Blair. La RDC y a adhéré en 2005.
Cette initiative cherche à renforcer la gouvernance en accroissant la transparence et la responsabilité dans le secteur de l’extraction minière.

mercredi 17 avril 2013

Division I : Ngoyi Kasanji se réjouit du bon début de saison de son club Sanga Balende



L'entraineur de SM Sanga Balende, Ahmed Abdel Ousmane saluant le président du Club, Alphonse Ngoyi KasanjiL'entraineur de SM Sanga Balende, Ahmed Abdel Ousmane saluant le président du Club, Alphonse Ngoyi Kasanji
Sanga Balende a remporté le mardi 16 avril face à Virunga (2-1) sa cinquième victoire en autant de matches du championnat national congolais. Avec 15 points, le club de Mbuji-Mayi est premier au classement. Interrogé sur ce bon début de championnat réalisé par ses joueurs, le président de l’équipe, Alphonse Ngoyi Kasanji, évoque la bonne préparation du groupe et le recrutement effectué à l’intersaison. 

Foot-Mondial 2014 : les 28 Léopards présélectionnés contre la Libye et le Cameroun



Les Léopards de la RDC lors du match le Mali :1-1 le 28/01/2013  à Durban en Afrique du Sud. Radio Okapi/ © Don John BompengoLes Léopards de la RDC lors du match le Mali :1-1 le 28/01/2013 à Durban en Afrique du sud.
Le sélectionneur national de la RD Congo, Claude Leroy, a publié, mardi 16 avril, la liste de vingt-huit joueurs présélectionnés pour les matches de la quatrième et cinquième journée des éliminatoires du Mondial –Brésil 2014. Ces matches se joueront le 7 juin à Tripoli contre la Libye, puis le 16 juin à Kinshasa contre le Cameroun.
Sans surprise, Matumona Rum ne figure toujours pas sur la liste des footballeurs convoqués.

Caf-C1: Mazembe en stage en Zambie avant son match contre Orlondo Pirates Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.)Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.) Le TP. Mazembe séjourne, depuis dimanche 14 avril, à Ndola (Zambie) où il prépare son match-aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions de la Caf contre Orlando Pirates de Johannesburg (Afrique du Sud). Ce match est programmé pour ce samedi 20 avril à Pretoria tandis que le match retour se jouera le dimanche 5 mai prochain au stade Mazembe de Kamalondo à Lubumbashi.

Caf-C1: Mazembe en stage en Zambie avant son match contre Orlondo Pirates


Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.)Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.)
Le TP. Mazembe séjourne, depuis dimanche 14 avril, à Ndola (Zambie) où il prépare son match-aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions de la Caf contre Orlando Pirates de Johannesburg (Afrique du Sud). Ce match est programmé pour ce samedi 20 avril à Pretoria tandis que le match retour se jouera le dimanche 5 mai prochain au stade Mazembe de Kamalondo à Lubumbashi. 

RDC : l’UDPS qualifie l’arrestation de Diomi Ndongala de «montage fantaisiste et ridicule»



L'opposant Diomi Ndongala à son domicile 3 mois après sa disparitin survenue fin juin 2012 (Kinshasa, 12 octobre 2012)L'opposant Diomi Ndongala à son domicile 3 mois après sa disparitin survenue fin juin 2012 (Kinshasa, 12 octobre 2012)
L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qualifie de « montage fantaisiste et ridicule » l’arrestation du député Diomi Ndongala et de Jean-Claude Ndala, directeur de cabinet adjoint d’Etienne Tshisekedi. Le secrétaire général de ce parti de l’opposition, Bruno Mavungu, a expliqué lundi 15 avril à Radio Okapi que «ce n’est pas avec des bouteilles vides, des mousses, du carburant et une machette qu’on peut attaquer le cortège présidentiel protégé par des hommes bien équipés». 

RDC: le M23 annonce la réintégration de 450 combattants fidèles à Bosco Ntaganda



Des rebelles du M23 dans une localité du Nord-Kivu/ Photo AFPDes rebelles du M23 dans une localité du Nord-Kivu/ Photo AFP
La faction du Mouvement du 23 mars (M23) dirigée par Sultani Makenga a annoncé ce mercredi 17 avril la réintégration d’environ 450 combattants appartenant à la faction proche de Bosco Ntaganda qu’elle a défaite en mars dernier et qui s’est réfugiée au Rwanda. « Nous avons 150 hommes qui se sont rendus et environ 300 qui ont été capturés au niveau de Kibumba [à la frontière avec le Rwanda]. Nous les avons réintégrés dans nos brigades », a déclaré à l’AFP Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la faction de Sultani Makenga. 

L’avocat des défenseurs des droits de l’homme condamnés à 20 ans de prison dénonce un « déni de justice »


Les avocats de la defense ce 9/05/2011 à Kinshasa, lors du procès Chebeya à la prison centrale de Makala. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLes avocats de la defense ce 9/05/2011 à Kinshasa, lors du procès Chebeya à la prison centrale de Makala. 
L’avocat de douze défenseurs des droits de l’homme condamnés vendredi 12 avril à 20 ans de prison par le Tribunal de grande instance (Tgi) de Bandundu-ville accuse les juges de n’avoir pas entendu ses clients, évoquant « un déni de justice ». Ces douze personnes, membres de l’Association pour la défense des intérêts de la ville de Bandundu, ont été déclarées coupables de rébellion, incitation à la haine tribale, tentative d’évasion et association de malfaiteurs. Elles avaient été arrêtées par la police le 26 mars dernier alors qu’elles demandaient aux autres membres de leur association de participer à une marche contre le gouverneur Jean Kamisendu.

Bukavu: un député provincial comparait pour agression sur un observateur militaire onusien



Palais de justice de Bukavu.Palais de justice de Bukavu.
Le député provincial et gouverneur honoraire de la province du Sud-Kivu, Déogratias Buhambahamba comparait, depuis ce mardi 16 avril, devant la Cour d’appel de Bukavu (Sud-Kivu). Il est poursuivi pour avoir agressé, samedi dernier, un observateur militaire de la Monusco dans la capitale provinciale du Sud-Kivu. Des observateurs militaires de la mission onusienne font le contrôle de la situation sécuritaire dans la région

LE MINISTRE DE TRANSPORT ATTENDU CE MERCREDI

Aviation civile en RDC : le ministre des Transports attendu ce mercredi au Sénat


Crash de l'avion à Bukavu le 12/02/2012, Ph. Internet/Jack MusavuliCrash de l'avion à Bukavu le 12/02/2012, Ph. Internet/Jack Musavuli
Le ministre des Transports, Justin Kalumba, est attendu ce mercredi 17 avril au Sénat pour répondre aux questions des élus sur neuf projets de loi sur l’aviation civile présentés la veille devant la même assemblée. Parmi ces lois, il y a la convention relative à l’aviation civile internationale, celle relative à l’unification de certaines règles du transport aérien, ainsi que la loi sur la réparation des dommages causés à des tiers par des aéronefs en plein vol.

LE DEPLOIEMENT DE LA BRIGADE

Général Babacar Gaye : «Le déploiement de la brigade d’intervention est imminent»


Le général Gaye. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLe général Gaye. 
«Le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco est imminent », a déclaré mardi 16 avril à Kinshasa le général Babacar Gaye, conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies à l’issue d’une mission dans la sous-région des Grands Lacs, sans préciser de date. Cette force chargée de neutraliser les groupes armés sera dotée des « moyens d’action et une capacité de mobilité conséquents», a-t-il souligné.

les menaces du M23

Félix Basse : « les menaces du M23 ne perturbent pas la dynamique de déploiement de la Brigade de la Monusco »


Col. Base, porte parole militaire de la Monusco  le 20/2/2013 à Kinshasa, lors de la conférence de l’Onu. Radio Okapi/Ph. John BompengoCol. Base, porte parole militaire de la Monusco le 20/2/2013 à Kinshasa, lors de la conférence de l’Onu. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
« Les menaces proférées [par le Mouvement du 23 mars (M23)], je ne dis pas que nous n’en sommes pas sensibles, mais ne perturbent pas notre dynamique de déploiement de la force de la Brigade d’intervention en RDC», a déclaré mercredi 17 avril le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies au Congo, le lieutenant-colonel Prosper Félix Basse. Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations Unies, il a estimé que les rebelles continuent de sensibiliser sans succès les populations civiles des territoires sous son contrôle. (Lire la suite…)

sud kivu: un rebelle tué


Sud-Kivu : des miliciens Raïa Mutomboki ont tué un officier des FARDC à Shabunda-centre


Un milicien dans l'Est de la RDC.Un milicien dans l'Est de la RDC.
Des miliciens Maï-Maï fidèles à Raïa Mutomboki ont tué dimanche 14 avril un lieutenant des Forces armées de la RDC dans la localité de Katchungu, au Nord de Shabunda-centre au Sud-Kivu, ont indiqué des sources locales. Ce militaire a été inhumé mercredi. (Lire la suite…)

Radiookapi: la majorité rit, l'opposition rouspète


Au milieu, le député national, Mayo Mambeke de la RDC auteur d’une motion le 15/04/2013 au palais du Peuple lors d’une plénière à l’assemblée nationale. Radio Okapi/Ph. John BompengoAu milieu, le député national, Mayo Mambeke de la RDC auteur d’une motion le 15/04/2013 au palais du Peuple lors d’une plénière à l’assemblée nationale. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
  Augustin Matata n’est pas tombé, annonce Forum des As, au sujet de la plénière du lundi 15 avril à l’Assemblée nationale. Le journal explique que le nombre de cent vingt-cinq  signatures requises par la Constitution n’étant plus réuni, le Premier ministre Augustin Matata garde encore son fauteuil.
Forum des As relate la plénière. Tout a été mis à nu par la première étape de l’examen de la motion qui consistait en la vérification de la validité des signatures. C’est à ce niveau que les députés ont constaté que sur les cent trente-sept élus qui avaient signé le document visant à faire tomber le Gouvernement, quarante et un ont retiré leurs signatures. Par conséquent, les autres étapes procédurales ne pouvaient plus être attaquées.
Le quotidien revient aussi sur les regrets exprimés par l’auteur de la motion pendant les échanges. Pour le député Jean-Baudouin Mayo, ses collègues qui ont retiré leurs signatures devraient tout d’abord s’adresser à lui, l’initiateur de la motion, avant de s’adresser au bureau de l’Assemblée nationale. Le député de l’Union pour la nation congolaise (UNC) estime que la plénière devrait aller jusqu’au vote étant donné que la motion de censure avait déjà réuni le nombre des signatures requis pour être déposé au bureau de la chambre basse du Parlement.
Visiblement déçu, Le Potentiel titre à ce sujet : « Assemblée nationale : le discrédit».
Le journal parle d’une plénière de la honte. L’examen, recalé, de la motion de censure contre le Premier ministre vient de laminer ce qui restait encore de crédit à l’Assemblée nationale, se plaint le journal qui rejette la faute sur les députés nationaux qui ont renié leurs signatures apposées quelques heures plus tôt sur la motion du député UNC, Mayo.
Pour Le Potentiel, le fossé s’est davantage creusé entre la population et « ses » élus du 28 novembre 2011, à l’Assemblée nationale. Au-delà des antagonismes Majorité-Opposition, les députés ont oublié de se concentrer sur l’essentiel : élever le débat, conclut le journal avec amertume.
De son côté, L‘Avenir place ce titre à la Une : « Quand 42 députés retirent leurs signatures : Le gouvernement Matata poursuit son action ».
Le journal fait remarquer que l’heure est au travail, aujourd’hui plus qu’hier et demain plus qu’aujourd’hui.
Pour L’Avenir, il n’y a pas de honte à  dire que le gouvernement Matata a révolutionné beaucoup de choses en si peu de temps (près d’une année). Le quotidien cite la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que celle de la police et de l’armée. Cette opération fait mal, très mal à ceux qui se la coulaient douce tout en construisant de somptueux immeubles grâce aux substantiels résidus de la paie, note le journal. L’avenir ajoute que comme Matata leur a enlevé le fromage, ils ne peuvent que le haïr et souhaiter sa chute.
Interrogé par la presse à la fin de la séance plénière d’hier, le Premier ministre Augustin Matata a pris l’engagement de continuer à travailler dans la transparence et dans la bonne gouvernance et ce, dans l’intérêt du peuple congolais avant de remercier les députés nationaux qui travaillent dans le respect de la démocratie, écrit L’Avenir.

jeudi 11 avril 2013

ESU: les enseignant manifestent pour reclamer l'amélioration des salaires




Marche de protestation de scientifiques de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique le 10/04/2013 à Kinshasa, exigeant l’augmentation de salaire et la mécanisation des assistants. Radio Okapi/Ph. John BompengoMarche de protestation de scientifiques de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique le 10/04/2013 à Kinshasa, exigeant l’augmentation de salaire et la mécanisation des assistants. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des centaines d’enseignants et chercheurs, membres du collectif de syndicats et associations des enseignants du corps scientifique (CSAC-RDC) sont descendus dans la rue mercredi 10 avril à Kinshasa pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions salariales. Ils exigent au gouvernement «la moitié du salaire d’un professeur ordinaire » pour l’assistant nouvellement engagé. Le salaire d’un professeur oscille entre 2 086 et 2 207 dollars américains alors que le chef de travaux et les assistants ont un salaire qui varie entre 500 et 229 dollars américains. Plus de deux cents assistants et chefs de travaux se sont retrouvés dans l’enceinte de l’Académie de beaux arts dans la matinée pour se diriger vers la primature (NDLR: bureau du travail du Premier ministre).
Parmi les manifestants, des assistants venus des institutions et universités publiques telles que l’Université de Kinshasa (Unikin), l’Université pédagogique nationale (UPN), l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic), l’Académie de beaux arts, etc.
Rameaux en mains, banderoles et autres écriteaux, les assistants et chef de travaux ont pris la direction de la primature pour rencontrer le Premier ministre Matata Ponyo. Sur les banderoles et autres calicots, on pouvait lire: «Abas les écarts», «Non à l’injustice» ou encore «Travail= rémunération juste».
Le président du collectif, Godefroid Sinzidi, explique la raison de leur décision de rencontrer le Premier ministre Matata Ponyo, au lieu de voir leur ministre de tutelle.

Katanga: un hippotame seme la panique dans la territoire de kabalo



Un hippopotame sème la panique dans quatre localités riveraines du fleuve Lualaba dans le territoire de Kabalo depuis un mois et demi. Les chefs de ces localités séjournent actuellement à Kabalo, chef-lieu du territoire du même nom, pour demander aux autorités territoriales de capturer l’animal. L’administrateur du territoire de Kabalo Ad intérim, François Ilunga Mutamba, a fait savoir à la presse, mercredi 10 avril, que la bête ravage les champs et s’attaque aux piroguiers.
L’hippopotame étant une espèce protégée, il affirme s’être adressé à ses supérieurs pour que la bête soit ramenée dans son environnement naturel.
L’hippopotame viendrait du fleuve Lualaba, selon des sources locales.

Equateur: élection de gouverneur fixée au 27 mai



La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé, mardi 9 avril, l’organisation de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de l’Equateur pour le 27 mai 2013. Le dépôt des candidatures est fixé du 15 au 24 avril à la représentation provinciale de la Ceni à Mbandaka.
Conformément à la constitution, ce sont les députés provinciaux de l’Equateur qui vont élire le nouveau gouverneur qui va succéder à Jean Claude Baende, révoqué par le chef de l’Etat.
L’annonce de la date de l’élection du gouverneur de l’Equateur intervient au lendemain de l’échec d’une tentative de médiation menée par le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli, pour réconcilier les deux bureaux qui se disputent la direction de l’assemblée provinciale. Cette crise paralyse les activités de cette assemblée qui doit organiser une session extraordinaire pour élire le nouveau

Mambasa: des hommes armés tuent une personne




Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.
Des hommes armés ont tué, lundi 8 avril, une personne et blessé plusieurs autres au cours d’une incursion qu’ils ont faite dans la localité de Mabuo, à 150 km au Sud-Est de Mambasa (Province Orientale). Des habitants de cette localité accusent ces assaillants d’avoir violé trois femmes, torturé une quarantaine de personnes et pillé plusieurs cases. La société civile locale confirme ces informations et fait état de la prise en otage du chef du village de Mabuo qui a été libéré après paiement d’une caution de plus 600 dollars américains.
Ces hommes armés seraient des déserteurs de l’armée et des braconniers, indiquent des sources locales.
De son côté, l’administrateur du territoire de Mambasa dit ne pas être informé de cette attaque mais reconnait au moins que cette contrée est la cible des hommes fidèles au chef milicien Paul Sadala alias Morgan.
A la fin du mois de mars, des enquêteurs judiciaires avaient accusé Morgan et ses hommes d’avoir commis, en une année, deux cent vingt-neuf exactions contre la population (viols, tortures, meurtres et pillages) à Mambasa.
Les hommes fidèles à Morgan avaient occupé, début janvier dernier, la cité de Mambasa avant d’être délogés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux termes de violents affrontements.

Les astuces pour arreter de fumer



Le tabac est préjudiciable à la santé : c’est le message marqué sur les emballages de cigarettes. Cela vous interpelle et vous voulez arrêter de fumer. Sachez que c’est  une décision qui exige une bonne dose de motivation, sans oublier l’aide de votre entourage.

Conference du avril 2013


Conférence de presse de l’Onu le 20/2/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John BompengoConférence de presse de l’Onu le 20/2/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
La conférence de presse hebdomadaire des Nations unies du mercredi 10 avril a porté sur les sujets suivants:
  • Activités des Composantes de la Monusco
  • Activités de l’Equipe-Pays
  • Situation militaire
Voici le verbatim de cette conférence de presse hebdomadaire des l’Onu.
Vous pouvez écouter la présentation des activités des agences des Nations unies:

mercredi 10 avril 2013

JACOB ZUMA appelé à s'expliqué


Bunagana, Nord Kivu, le 16 mai 2012, le commandant de la brigade de la Force onusienne au Nord Kivu, Arinder Singh, arrive par hélico après les affrontements armés entre FARDC et les mutins qui ont occasionné la fuite de la population vers l'Ouganda voisin © MONUSCO/Sylvain LiechtiBunagana, Nord Kivu, le 16 mai 2012, le commandant de la brigade de la Force onusienne au Nord Kivu, Arinder Singh, arrive par hélico après les affrontements armés entre FARDC et les mutins qui ont occasionné la fuite de la population vers l'Ouganda voisin © MONUSCO/Sylvain Liechti
L’opposition parlementaire de l’Afrique du Sud demande au président Jacob Zuma des explications sur l’envoi des militaires de ce pays en RDC. Des milliers de soldats devront faire partie de la Brigade d’intervention de la Monusco pour neutraliser des groupes armés opérant dans la partie Est du Congo. Dans un communiqué rendu public dimanche 7 avril, le député de l’Alliance démocratique, David Maynier, a indiqué que le pays a déjà perdu treize militaires en République centrafricaine (RCA) lors du renversement du président François Bozize au mois de mars dernier par la coalition rebelle de la Seleka. « Le président a l’obligation d’informer immédiatement le Parlement et avec les détails appropriés sur tous les déploiements de l’armée sud-africaine », a déclaré le député David Maynier.
Il dit craindre « un risque très élevé de nouveaux morts pour l’armée sud-africaine ».
Treize militaires sud-africains ont succombé en RCA lors des combats menés par la coalition rebelle de la Seleka qui a renversé le 24 mars dernier le président Bozize. Jacob Zuma s’explique encore sur cette question au parlement.
« Ce n’est pas une mission (Brigade) de maintien de la paix, mais une mission de pacification. Et pour dire des choses plus simplement, l’armée sud-africaine va partir en guerre contre les rebelles de la RDC », a-t-il affirmé.
L’agence sud-africaine d’informations, City Press, a indiqué que les rebelles seront avantagés par leur connaissance du terrain et l’armement lourd volé à l’armée régulière.
Environ trois mille hommes devront composer la Brigade d’intervention de la Monusco. Celle-ci est attendue le 30 avril, selon des sources du gouvernement congolais. L’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi ont promis de donner des militaires pour cette force dotée des moyens offensifs pour mettre fin à l’activisme des groupes armés en RDC.
L’Afrique du Sud a déjà un bataillon stationné en RDC à Munigi, à 3 km de Goma (Nord-Kivu) dans le cadre de la Monusco, mais aussi trois hélicoptères postés à Gemena (Equateur).

Deputé Diomi ndongala arreté par la police




L'opposant Diomi Ndongala à son domicile 3 mois après sa disparitin survenue fin juin 2012 (Kinshasa, 12 octobre 2012)L'opposant Diomi Ndongala à son domicile 3 mois après sa disparitin survenue fin juin 2012 (Kinshasa, 12 octobre 2012)
Le député national Eugène Diomi Ndongala a été arrêté lundi 8 avril par la police et auditionné au parquet de la République. Il est poursuivi dans une affaire de viol sur deux mineures. Selon son épouse, la police n’a présenté aucun mandat pour emmener le député, qu’elle aurait en outre brutalisé et blessé au bras. L’Assemblée nationale a levé il y a trois mois son immunité pour permettre au Procureur général de la République de le poursuivre. Patricia Ndongala, l’épouse de Diomi Ndongala, a expliqué que son mari a été enlevé vers 22h00 à l’hôtel Cana, dans la commune de la Gombe.
«Un groupe de policiers, menés par le colonel Kanyama lui-même, a brutalisé l’agent Mamba qui est à la porte, les filles qui sont à la réception. Mon mari demande ce qui se passe, il est agressé physiquement, blessé au bras. Sans qu’ils ne présentent un document quelconque, ils l’ont emmené vers une destination inconnue. Et cela, en terme juridique, ne s’appelle pas arrestation. C’est un enlèvement», a-t-elle expliqué.
Le Procureur général de la République accuse le député Diomi Ndongala d’avoir violé deux mineures dans les locaux de ses bureaux en juin 2012. Il avait demandé à l’Assemblée nationale d’ôter l’immunité au député afin de permettre à la justice de le poursuivre.
Bien avant cette demande de levée de son immunité, le député Diomi Ndongala était porté disparu. Il a été retrouvé vivant en octobre 2012. Ses famille biologique et politique ont toujours soutenu que l’opposant avait été enlevé et détenu par les services secrets à cause de ses prises de position en faveur d’Etienne Tshisekedi, l’un des candidats malheureux de la présidentielle de 2011 qui conteste la réélection de Joseph Kabila.